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Lectures et séries d'été (2020)

Moins de lectures et de séries que d'habitude pour cet été, mais j'ai en réalité lu pas mal de suites de manga et terminé aussi plusieurs séries en cours!


Côté manga, je me régale toujours autant avec mes lectures de Rumiko Takahashi: "Inuyasha", que je relis, "Maison Ikkoku" et "Ranma 1/2" pour lesquels je me procure au moins un nouveau tome tous les mois :) D'ailleurs, sa nouvelle série "Mao" a commencé à être publiée cet été par Glénat. Le style semble se rapprocher beaucoup d'Inuyasha, donc ça devrait me plaire. Je me réserve les deux premiers tomes pour le Pumpkin Autumn Challenge!


Côté série, j'ai revu en entier et (enfin) terminé "New Girl". La dernière saison était vraiment à la hauteur des autres, j'ai adoré! New Girl fait partie des très rares séries à maintenir son niveau et son intérêt sur toutes ses saisons, voire même à devenir meilleure. Je la reverrai avec plaisir :)

J'ai également vu les 7 saisons de "Parks and recreation", je vous la recommande très fortement si vous ne connaissez pas et que vous aimez les séries type "The Office".

La superbe série française "Le Bureau des légendes" a également touché à sa fin avec un final toujours aussi haletant, même si certains personnages ont malheureusement été mis de côté au profit de la trame principale et malgré quelques facilités scénaristiques, mais qui ne gâchent en rien la virtuosité de cette série!


Bon, et cette fois, on passe au programme de cet été:


Hunger games (Suzanne Collins)

Je comprends désormais pourquoi la saga Hunger Games a connu un tel succès! Ce premier tome est une réussite. Les chapitres s'enchaînent à toute vitesse, le récit va de plus en plus fort et on ne peut décrocher sa lecture tant on veut savoir comment Katniss va s'en sortir. C'est un vrai récit de survie, avec un univers riche et cohérent. Quelques tournures de phrases ont pu ralentir ma lecture, mais je mets plutôt sur le compte de la traduction ce détail-là. J'ai vraiment très très hâte de lire les tomes suivants. J'ai vu les deux premiers films mais pas les deux derniers, donc le tome 3 sera une découverte totale. En tout cas, même en connaissant la fin du premier, cela ne m'a pas empêché d'être fébrile à chaque rebondissement.


Vox (Christina Dalcher)

Ce livre m'intriguait avec son univers assez proche de "La Servante écarlate" et son propos engagé, mais je ne suis jamais vraiment rentrée dans le récit. Le personnage principal ne m'a pas intéressé, je me suis sentie loin de ses émotions et parfois même dans une incompréhension totale. Parfois, ses propos m'ont même dérangé, car dans un récit féministe, ressasser des clichés sur les hommes me semble assez malvenu... Peu de prise de décision de la part des personnages principaux, l'intrigue est assez brouillonne, l'univers invraisemblable. La fin est expédiée et confuse. C'est une déception pour moi.


Le meurtre du commandeur (Haruki Murakami)

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de Murakami, auteur d'un de mes livres favoris (La Fin des temps). J'ai aimé retrouver son style, assez lent et contemplatif, mais qui donne beaucoup de relief à l'atmosphère mystérieuse de l'histoire. Comme souvent chez Murakami, on tâtonne avec le fantastique, et ce n'est pas pour me déplaire. Ce premier tome est quant à lui très introductif, il ne se passe pas grand-chose de significatif, mais il pose des bases qui peuvent s'avérer très prometteuses pour le tome 2. À suivre...


Freaks' squeele (Florent Maudoux)

Série de BD en 7 tomes, Freaks' Squeele mélange plusieurs styles: entre BD et manga, pop culture et récit de monstres, comédie et action. Le tout forme une intrigue assez inégale, certains tomes traînent en longueur tandis que d'autres se précipitent, mais le ton léger et décalé et les personnages attachants font tenir l'ensemble. Les dessins, quant à eux, sont superbes. J'ai lu la version noir et blanc avec quelques chapitres couleur pour ma part, mais si la série vous intéresse je vous recommande donc plutôt les tomes 100% couleur, l'expérience n'en sera que meilleure.


Space Force (Craig Daniels et Steve Carell)

Fruit de la collaboration de Steve Carell et du créateur de série Craig Daniels (The Office US, The Upload), Space force est une série originale qui traite avec humour et absurdité de la conquête de l'espace. Après un ou deux épisodes pour cerner les personnages (nombreux!) et le véritable ton de la série, on s'accroche enfin au récit et le rire se délie en même temps que d'autres émotions, plus subtiles.

J'ai un peu de mal avec l'interprétation toujours nerveuse de Steve Carell, mais j'ai tout de même réussi à m'attacher à son personnage grâce à des moments de jeu plus intimes. John Malkovich, de son côté, est magistral et vole complètement la vedette! L'un des défauts principaux que je retiens de cette série est sa fin qui n'en est pas une, car tout au long de la saison des intrigues sont montées, des personnages développés, des ficelles tirées, mais rien ne sera résolu au dernier épisode! Pour cela, il faudra attendre la saison suivante.


The Handmaid's tale (Bruce Miller)

Adaptation du roman éponyme, The Handmaid's tale est une série coup de poing. La première saison est renversante, tant par sa mise en scène soignée et son ton décalé, un peu pop, que par son sujet bien entendu très difficile. Ne vous attendez pas à beaucoup de moments de joie dans cette série, certaines scènes sont assez dures à voir, pas tant par leur violence que par le désespoir qui en découle. L'alternance entre le récit au présent et les flashbacks qui expliquent "comment on en est arrivé là" est extrêmement bien amenée, ce qui donne à l'univers un réalisme poignant. Cela pourrait presque arriver... se dit-on de plus en plus. À voir absolument!


It's okay to not be okay( Jo Yong et Park Shin-woo)

Ce très joli drama coréen raconte l'histoire de deux frères orphelins, dont l'aîné est autiste, et qui nouent tous les deux une relation fusionnelle et marquée par le traumatisme de leur enfance. C'est leur rencontre avec une écrivaine de livres pour enfants, elle aussi rongée par des souvenirs d'enfance traumatisants et instable mentalement, qui va bouleverser leur quotidien. "It's okay to not be okay" repose sur des ressorts dramatiques assez habituels des dramas coréens, de la romance et des sous-intrigues plus humoristiques notamment, mais réussit le pari d'aborder des sujets bien moins évidents, comme celui des troubles mentaux, qui reste encore assez tabou dans ce genre de fiction. Le traitement est assez original pour être souligné, et même si la romance au départ peut paraître assez étrange dans ce récit (disons que si le personnage féminin était un homme, cela serait vraiment vu comme du harcèlement!), on finit vraiment par s'attacher aux trois protagonistes principaux et à ne souhaiter que leur bonheur! Un petit bijou disponible sur Netflix.


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