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Knight of cups

L’avis tranché:

Conceptuel, mais je défends toujours!


L’émotion:

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La critique:

Comme à son habitude, Terrence Malick cherche à nous montrer le cinéma dans sa forme essentielle. Cette fois, il va encore plus loin qu’il ne l’a jamais fait. A partir du conte du “Chevalier de la coupe”, allégorie d’une quête d’identité, il prend son sujet et en fait un concept pur.

Libéré du carcan du scénario “classique”, le propos devient la forme et le personnage principal, en perte d’identité, nous est aussi inconnu que pour lui-même. Ici pas d’identification possible, on ne l’aperçoit qu’à moitié, de dos, et il prononce à peine quelques mots dans tout le film. Dans son errance, on le suit. On erre avec lui dans les paysages malickiens, cette fois beaucoup plus urbains que d’ordinaire. Mais le mystique est toujours bien présent: là dans cet immeuble en ruine, dans ces studios hollywoodiens immenses et vides, dans cette fête mondaine, dans le désert californien…

L’approche de l’être humain est assez dure. Ils ne sont que des pantins qui vivent sans vivre. Ils s’agitent beaucoup mais semblent toujours plus vides. Et humains sans but, on les films malgré tout. Certains pourront s’offusquer de ce manque de “scénario” et d’enjeux, mais Malick nous conte quand même une histoire, à sa façon certes, et c’est à chacun de se laisser bercer par les émotions qu’elle provoque. Agacement, endormissement, contemplation… peu importe, le film touche, quoi qu’il arrive.

Et les images toujours sublimes (merci Lubeski <3), la musique toujours enivrante, la mise en scène toujours majestueuse nous emportent une fois de plus dans la pureté de l’objet cinématographique.


C’était mon avis tranché sur Knight of cups,

vive Malick, vive le cinéma, vive l’art!


La bande-annonce:

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