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En bref 1

Hacker de Michael Mann:

Il y a quelque chose de poétique au royaume du film d’action de Michael Mann. Plongé dans l’univers complexe du hacking, on ne cherche pas longtemps à comprendre les ressorts techniques et on se laisse totalement transporter par ses personnages héroïques. Le charisme des acteurs et l’aspect mythique du scénario transcendent le thème annoncé, les moments précieux entre les deux amants sont d’une rare beauté. A voir donc.

(mais par pitié, Monsieur Mann, songez un jour à utiliser un steadycam…)


Un homme idéal de Yann Gozlan:

Un film un peu à côté et donc un avis mitigé. On n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer car les rebondissements sont nombreux et la performance de Pierre Niney est remarquable tant il change de visages tout au long du film. Pourtant, on ne se sent pas impliqué dans l’histoire et on a plus l’impression de voir une farce qu’un bon thriller. Le personnage se jette tout droit dans une spirale infernale et perd pied de lui-même, il passe de manipulateur à parfait idiot, ce qui ne sied pas vraiment à Pierre Niney. Voilà de quoi me chiffonner.


La maison au toit rouge de Yôji Yamada:

Une belle fresque du Japon dans les années de guerre, du côté des plus fortunés. Mais les belles images ne suffisent pas à s’intéresser à la romance, fil rouge du film un peu fade. En revanche, l’aspect historique et la dimension sociologique du film est très intéressante pour comprendre l’état d’esprit des japonais pendant la guerre. La partie contemporaine du film renforce ce décalage et, même si elle donne quelques longueurs au scénario, elle apporte des clés dans la compréhension du personnage principal, une servante dévouée qui suscite l’empathie.


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