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C’est quoi une bonne saison 2?

La saison 2, c’est toujours un moment délicat pour les séries. Ça passe ou ça casse. Ça confirme ou ça dépasse la saison 1. Alors, une bonne saison 2 c’est quoi? Voici trois exemples de séries qui ont réussi le pari de se surpasser pour le deuxième round!


Dirk Gently, détective holistique, saison 2:

Ah, Dirk, Dirk, Dirk… mon petit Dirk… Quel plaisir de te retrouver! Après une saison 1 plus que déroutante, parvenant à mélanger comédie, thriller, fantastique, SF, steampunk avec une dose supplémentaire de WTF, la suite de Dirk Gently’s Détective Holistique aurait pu tomber dans le réchauffé. Dur d’être original après tout ça! Et pourtant, la saison 2 ouvre tout simplement sur une séquence de conte de fée. La totale: les princes charmants en collants moulants, les décors en carton pâte, la forêt mystérieuse et la méchante sorcière! On croirait s’être trompé de série, et là, on nous annonce qu’une seule personne peut sauver ce monde d’une terrible prophétie: un certain Dirk Gently. Autant vous dire que cette saison 2 ne va pas ralentir côté folie, rebondissements ampoulés, personnages dingos et affrontements magiques!

Les points qu’on a aimés dans la saison 1 et qui ne font pas défaut pour cette 2ème saison: Un scénario hyper précis et bien ficelé. La palette de personnages: ils sont tous différents, justes, stylisés et marquants à leur façon. Enfin, l’humour est toujours parfaitement maîtrisé, dosé au millilitres près dans cette potion extraordinaire et envoûtante qu’est Dirk Gently.


Age of Youth, saison 2:

Age of youth, c’est la fraîcheur made in Corée. Je vous en ai déjà parlé ici. La saison 2 confirme et renouvelle le contrat! On suit toujours 5 jeunes colocataires, mais leur quotidien est bouleversé par le départ et l’arrivée d’un nouvelle protagoniste. Les thèmes de cette saison sont encore nombreux: la rupture, le syndrome post-traumatique, le monde impitoyable du divertissement et des stars de kpop, l’acceptation de soi et de son corps, la féminité, le divorce, et les traumas d’enfance! Place à l’émotion! Les intrigues sont toujours assez “classiques” pour un drama coréen, mais cette deuxième saison a fait de beaux efforts d’originalité question mise en scène- notamment avec un premier épisode d’introduction un peu à part, décalé et drôle, qui permet aussi de guider efficacement le spectateur dans la nouvelle saison- et en donnant une identité propre à chaque épisode, un peu comme s’ils constituaient chacun des moyens-métrages indépendants.

Ce qui aurait pu foutre en l’air la série: un changement de casting entre deux saisons, ça fait toujours mal. Le cap est un peu dur à passer au début, mais finalement, le rôle concerné par ce changement (Eun Jae) prend beaucoup moins de place que dans la saison 1, donc on s’y fait. Pour cette saison, c’est le personnage de Ji-won qui est au cœur de l’intrigue (toutes les filles ont une part de l’histoire à chaque fois, mais disons que son arche est la plus dramatique) et c’est d’ailleurs une vraie découverte. Gros coup de cœur pour cette actrice (Park Eun Bin)!


The Crown, saison 2:

Je n’avais pas parlé de la première saison sur ce blog et pour cause, j’ai découvert cette série il y a peu. Comme vous le voyez, j’ai su binge-watcher comme il faut! Je n’en avais entendu que du bien et la présence de Matt Smith au casting à fini par me convaincre de me lancer. Le truc avec une série biopic comme The Crown, c’est qu’une fois qu’on a passé tous les événements importants de la vie du protagoniste, de façon logique, il n’y plus rien à raconter! La saison 1 était très intéressante dans son contexte post-45 et nous tenait en haleine avec des personnages forts comme Churchill, mais aussi un propos passionnant comme celui d’une jeune femme sur qui le pouvoir tombe trop tôt et qui va lutter toute la saison pour s’affirmer. Heureusement, la saison 2 est parfaitement à la hauteur! L’éclatement du Commonwealth est au cœur de l’intrigue historique et la Reine poursuit son évolution en étant désormais plus à l’aise avec son rôle, mais luttant toujours avec ses fragilités. Pour se renouveler, le scénariste Peter Morgan se concentre désormais sur les déboires de la princesse Margaret et approfondi aussi celui de Philip. On assiste également à des tentatives (réussies) de renouvellement par la mise en scène, ce qui donne des épisodes parfois avec un peu plus d’humour, parfois très sombres, avec leur identité propre, ce qui avoue-le tient parfaitement en haleine et évite de se lasser.

Ce qui est resté entre les deux saisons et dont on ne se passerait pas: Matt Smith (Prince Philipp) le merveilleux… Ce qui du coup pose problème pour la saison 3, qui devrait voir remplacer les personnages principaux par des acteurs plus âgés pour pouvoir effectuer un bond historique. Dommage!


Conclusion:

Une bonne saison 2 c’est garder les bases qui marchent, tout en faisant évoluer ses personnages, mais c’est aussi se permettre des prises de risque au risque de n’être qu’un copié-collé de la première! C’est être dans la globalité, tout en étant unique.

Et vous, qu’est-ce qui fait que vous appréciez une saison 2? Ou au contraire vous fait décrocher de la série?


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