2020 commence.
Je suis attelée à mon bureau, épuisée par les fêtes qui viennent de passer et appréciant le calme de ce premier jour de l'année. Cette sensation m'a manqué. Me poser devant mon écran d'ordinateur, m'enfermer dans ma bulle et poser les mots qui envahissent ma tête. Décembre est toujours pour moi un mois à 100 à l'heure. Je n'ai pas pu avancer sur mon manuscrit. J'ai voyagé, fait la fête, profité de mes proches, travaillé, été malade aussi, rit aux éclats. C'était chouette la plupart du temps.
Pourtant, en ce premier jour de l'année, malgré cette sensation de lassitude et de repos bien mérité, je sens plus que jamais cette pulsation en moi. Cette énergie dévorante qui me pousse à écrire, à inventer des histoires, à me perdre dans ces univers imaginaires. Elle est là, et elle est plus puissante qu'à aucun autre instant de l'année. C'est le moment des résolutions, celui des plans et des projections. C'est le moment de réfléchir à ce qui a marché ou non l'année d'avant, le moment de choisir les priorités et l'énergie qui nous guidera pour quelques mois de plus. J'aime ce moment. Et alors que je me pose pour penser à tout cela, j'écoute, attentive à cette pulsation lancinante au fond de ma poitrine, cette flamme qui ne s'éteint jamais.
2020 sera donc l'année de l'écriture.
Si je n'ai qu'une résolution à formuler, c'est celle-ci: je veux écrire le plus possible, le plus souvent. Je veux donner corps à ces histoires dormantes qui toquent tous les jours à la porte de mon cerveau.
Bien sûr, il y en a une en particulier qui occupera d'ores et déjà quelques mois en ce début d'année. 2020 sera l'année de sortie du tome 3 des Enfants de Vénus, et j'attends avec hâte - tout comme avec une certaine nostalgie déjà - le moment où je pourrais enfin partager avec vous la fin de cette histoire. Physalis et Lime sont toujours en tête de ma liste de priorité pour une année de plus, et j'en suis ravie.
Pour le reste, il y a des projets qui attendent depuis trop longtemps, et des petits nouveaux aussi qui jouent des coudes pour leur passer devant. Il me faudra choisir le temps venu quel projet de roman passer en priorité, et rien n'est encore décidé. Dans le même temps, j'aimerais écrire plus de nouvelles. C'est un format qui m'attire fortement et je sens que je peux trouver par ce biais-là une autre forme d'expression.
Et bien sûr, il y a les scénarios aussi. Ce n'est pas une flamme qui fait moins de lumière, au contraire. Seulement, elle demande une autre façon de travailler, que j'ai par ailleurs hâte de retrouver.
Vous l'avez compris, il y a de nombreux projets en gestation, d'où cette résolution. Et comme vous le savez, on n'a pas encore rajouté de jours dans un an. J'ai donc décidé de ne pas participer à de salons littéraires cette année, afin d'économiser du temps et de l'énergie. Peut-être que j'organiserais une petite dédicace pour le sortie du tome 3, mais sinon, ce sera tout. Ceux qui ont lu mes posts bilan sur les différents salons que j'ai fait en 2019 savent à quel point cela me demande beaucoup d'investissement, donc je préfère les mettre de côté pendant un temps. Bien sûr, je reviendrais, n'en doutez pas!
Enfin, je veux formuler une autre petite résolution pour 2020. En 2019, j'ai lu 20 livres, et plus du double de mangas et comics. C'était une année très productive pour moi en terme de lecture et je compte bien continuer sur cette lancée. Par contre, je ne suis presque pas allée au cinéma. Comme beaucoup, j'ai besoin de me nourrir d'autres créations constamment. C'est chose faite avec les livres, et les séries aussi que je consomme beaucoup, mais le cinéma me manque quand même. Alors, en 2020, j'irai plus souvent dans les salles obscures! Je l'écris ici pour ne pas me défiler, je l'avoue... Mais si la lecture laisse derrière elle des émotions et des traces profondes dans l'inconscient, le cinéma laisse des sensations vivaces et des images rémanentes qui entretiennent ma flamme.
Parfois, c'est juste un murmure dont je suis à peine consciente, parfois c'est un grand remue-ménage qui m'empêche de dormir la nuit. Dans tous les cas, elle est toujours là. Cette pulsation qui bat aussi inlassablement que le cœur, mouvement perpétuel sans lequel on ne pourrait survivre. Et alors que j'écris à peine ces premières lignes de 2020, elle se réveille comme au sortir d'un hiver long et sombre. Elle s'échauffe, lentement, comme un petit feu de cheminée qui prend peu à peu et qui éclairera avec douceur, puis avec ardeur, le cocon chaleureux d'une maison.
En ce premier jour de l'année, je suis donc installée à mon bureau, devant mon ordinateur, en train d'écrire... et je me sens comme à la maison.
Et vous, quelle flamme voulez-vous raviver avec vos bonnes résolutions?
