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Lectures et séries de printemps (2020)

Bon, soyons honnête, cette période un peu particulière du printemps 2020 ne m'a pas permis de lire plus de livres. D'une part, parce que j'avais déjà beaucoup à lire et relire avec mon roman (!), mais aussi parce que la motivation était un peu en berne. Ceci dit, j'ai tout de même réussi à terminer trois romans et c'est pas si mal que ça finalement^^ D'autant que j'ai bien choisi mes lectures et que j'ai passé de très bons moments! Côté séries, de très bonnes découvertes également.


Voilà le programme:


>>vous pouvez voir les résumés des livres en cliquant sur les liens dans chaque chronique<<



Midnight City (Rozenn Illiano)

Après mon coup de cœur pour son roman Onirophrénie, j'ai longtemps attendu la parution de Midnight City, qui était d'abord paru sous forme de roman vagabond, c'est-à-dire qu'un seul exemplaire imprimé se transmettait de lecteurs en lecteurs. Alors, lorsque l'opportunité d'acquérir une version papier est enfin arrivée, je me suis précipitée dessus! J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume de l'autrice, qui a le pouvoir de vous embarquer dans son univers en un rien de temps. J'ai adoré les chapitres se déroulant dans la Cité de minuit, et le traitement inattendu des personnages (notamment du méchant de l'histoire). En général, je ne suis pas très sensible aux récits ayant un auteur comme protagoniste, la mise en abîme du point de vue de l'écrivain et ses différents rapports à son oeuvre ne sont pas des thèmes qui me passionnent plus que ça (étonnamment). Dans Midnight City, il y a même une double mise en abîme, donc ce n'est pas ce qui m'a le plus séduite dans l'histoire, mais je suis sûre que ça peut plaire à beaucoup de lecteurs, le grand public étant, il me semble, assez friand de ce type d'introspection. En tout cas, j'ai vraiment hâte de lire la suite "Night Travelers", qui devrait sortir cet été!


Tueurs d'ange - Town 1 (Rozenn Illiano)

Eh oui, encore un livre de Rozenn Illiano! On peut le dire, je suis vraiment fan de son écriture et de son style^^ J'ai eu envie de commencer la saga Town car l'univers est directement lié à Onirophrénie, que j'avais adoré. Des anges tueurs dans une ambiance post-apo, un road-trip de fin du monde, d'étranges pouvoirs surhumains... En bref, que des concepts qui attisent ma curiosité! J'ai donc passé un très bon moment de lecture, avec des personnages que je trouve toujours aussi justes et intrigants. J'avoue être un peu restée sur ma faim sur certains points du récit, mais c'est parce que l'univers est très étendu, et fait même partie de ce que l'autrice appelle son Grand Projet, donc je me doute que je n'aurais pas toutes les réponses avec un tome 1. Quelques pages supplémentaires ne m'auraient clairement pas dérangée, mais je me rattraperai avec le tome 2! :)


Beau comme un aéroport - Dirk Gently 2 (Douglas Adams)

Si vous n'avez jamais lu de livre de Douglas Adams, il va être difficile pour moi de vous décrire son style. L'auteur du "Guide du voyageur intergalactique" est déjanté, au point où l'on peut se demander quelles substances il consommait pour écrire...^^ Du coup, je pense que son style ne peut pas plaire à tout le monde. Personnellement, je le trouve brillant. Les moindres détails absurdes, les moindres digressions que le récit emprunte, forment un tout cohérent et incroyablement intelligent. Tout comme Dirk Gently, héros de ces aventures, qui se définit comme un détective holistique, donc qui « croit à l'interconnexion fondamentale de toute chose », l'histoire suit le même principe de gentil chaos où tout finit par prendre sens. Dans ce deuxième volume, on y trouve cette fois des dieux nordiques, une explosion d'aéroport, un aigle agressif, un drôle de contrat et une obscure histoire de réfrigérateur... entre autres. Je me suis vraiment amusée avec ce livre, malgré une fin un petit peu expéditive.


Ranma 1/2 (Rumiko Takahashi)

Après avoir découvert la réédition de Maison Ikkoku (ma chronique), il me manquait encore une oeuvre de Rumiko Takahashi que je n'avais encore jamais lue. Ranma 1/2 est un animé bien connu de mon enfance, mais j'avoue que je n'en avais que très peu de souvenirs. Alors, déjà, c'est très drôle et tout est à prendre au second degré. Les rebondissements sont plus loufoques les uns que les autres, et absolument tout est prétexte à lancer un combat... J'adore le personnage de Ranma! Il faut dire que c'est l'un des points forts de Rumiko Takahashi: ses personnages sont toujours bien écrits et attachants. Je ne sais pas trop si l'histoire va prendre de la profondeur dans les volumes suivants, mais quoi qu'il en soit, c'est un manga qui se lit tout seul et sans prise de tête!


Shangri-la (Mathieu Bablet)

Roman graphique à l'esthétique poignante, Shangri-la nous plonge dans un futur assez effrayant, où l'humanité restante vit dans une station gouvernée par une entreprise, qui dicte le bonheur via le consumérisme. C'est un récit assez engagé et qui aborde beaucoup de sujets d'actualité. J'ai aimé l'histoire, mais c'est surtout l'esthétique du roman qui m'a bluffée. La gestion des couleurs, les détails dans les décors (vraiment impressionnant)... Les dessins des personnages un peu moins, mais j'ai trouvé le tout très pertinent. Attention cependant, certaines scènes montrent une violence très graphique. C'est d'ailleurs l'un des petits bémols selon moi, car j'ai trouvé que cette violence était parfois gratuite (et c'est un point de vue qui se défend avec le message que l'auteur veut faire passer, mais personnellement ça m'a un peu dérangée, donc je préfère prévenir).


 

Unorthodox (Anna Winger et Alexa Karolinski)

Unorthodox raconte l'aventure d'une femme qui s'enfuie d'une communauté new-yorkaise d'ultra-orthodoxes, son émancipation, sa découverte d'un monde en dehors de ses traditions et sa redécouverte de soi, de son corps, de ses envies... C'est une série très touchante, superbement écrite et réalisée. Le récit n'est pas manichéen, on a la possibilité de voir différents points de vue de l'histoire, ce qui rend les personnages d'autant plus crédibles et humains. Avec de très beaux thèmes et une réalisation impeccable, je ne peux que vous recommander chaudement de regarder Unorthodox.


Hollywood (Ryan Murphy et Ian Brennan)

Hollywood reprend l'histoire des studios américains dans les années 50 et la revisite en donnant une chance aux minorités de tenir la tête d'affiche. Tout en incluant des personnalités de la vie réelle et en rendant hommage à cette époque glorieuse d'Hollywood, la série touche à des sujets chers à Ryan Murphy (Glee, American Horror Story), comme l'acceptation et la représentation de ceux qui ont été effacés de l'Histoire. Malgré deux premiers épisodes assez plats, la série prend ensuite, après un départ assez sombre, un virage plein de positivité et de second degré, qui s'il peut paraître artificiel, donne enfin la possibilité de voir un récit parlant de sujets durs comme la ségrégation, le racisme, l'homophobie, entre autres, se terminer sur un happy end. Rien que pour ça, ça vaut le coup d’œil!


The Eddy (Jack Thorne)

Voilà une série qui était très attendue sur Netflix, et ceci, en partie, parce qu'elle a beaucoup été présentée comme une série de Damien Chazelle (Whiplash, Lalaland, First man). Alors oui, mais non. Il en est le producteur exécutif et le réalisateur des deux premiers épisodes. La série se partage entre plusieurs réalisateur.rice.s, chacun pour 2 épisodes. Même si le ton est donné avec la patte de Damien Chazelle, on sent pourtant qu'il a manqué un certain consensus pour unifier le tout. La série est donc assez irrégulière, et certains personnages même semblent changer de personnalité en cours de route, sans doute à cause d'une nouvelle direction d'acteurs. Ceci étant dit, il y a aussi de très bonnes idées dans The Eddy, des parti pris marqués, des acteurs fabuleux et beaucoup d'émotions. Personnellement, j'ai pleuré plus d'une fois.^^ Le rythme est assez contemplatif, Paris est représentée différemment de ce que l'on a l'habitude de voir, et si vous aimez sortir un peu des sentiers battus, la série pourrait vous plaire. Une chose à savoir cependant: il y a du jazz, c'est même presque un personnage à part entière, donc si vous n'aimez pas, je ne pense pas que la série vous fasse changer d'avis (c'est dommage, d'ailleurs). The Eddy n'est pas un coup de cœur pour moi, même si elle en avait le potentiel, à cause principalement de faiblesses dans le scénario. Mais, j'ai quand même passé un très bon moment, et c'est le genre de série qui vous trotte encore dans la tête longtemps après l'avoir vue...


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